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 Nicolaï ♦ I can do anything, anything, anything I want.

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Nicolaï A. Potroïvski
Nicolaï A. Potroïvski


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Nicolaï ♦ I can do anything, anything, anything I want. _
MessageSujet: Nicolaï ♦ I can do anything, anything, anything I want.   Nicolaï ♦ I can do anything, anything, anything I want. EmptyDim 6 Mar - 1:38


Nicolaï Alekseï Potroïvski

(c) tumblr & Jensen Ackles
« Au pays des aveugles les borgnes sont Rois »

Nicolaï ♦ I can do anything, anything, anything I want. 0038wq1p
(c) livejournal
Je m'appelle Nicolaï Alekseï Potroïvski, aîné d'une famille qui compte 3 enfants. Je suis né le 2 Janvier 1983 dans une maternité privée de Moscou. Aujourd'hui, j'ai 28 ans et je suis avocat. Vous l'aurez compris, pour ma part, l'argent n'est pas un problème. Côté cœur, je suis célibataire mais, amoureux de Nikita, ma sœur adoptive, c'est pas joli joli mais, c'est l'histoire de ma vie...
Réfléchi ♦ Volontaire ♦ Protecteur ♦ Intuitif
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Dernière édition par Nicolaï A. Potroïvski le Dim 6 Mar - 14:06, édité 10 fois
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Nicolaï A. Potroïvski
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Nicolaï ♦ I can do anything, anything, anything I want. _
MessageSujet: Re: Nicolaï ♦ I can do anything, anything, anything I want.   Nicolaï ♦ I can do anything, anything, anything I want. EmptyDim 6 Mar - 1:39


(c) undecided mind

POTROÏVSKI ? Toutes les personnes qui connaissent ce nom s’accorderont à vous dire que les membres de cette famille sont assis sur un empire de l’import-export qui leur confèrent une certaine fortune et une notoriété non négligeable autant dans le monde des affaires que dans la vie de tous les jours. Les Russes qui n’ont jamais entendu parler les POTROÏVSKI sont une espèce rare tant ce nom est très médiatisé mais, lorsqu’on gratte un peu à la surface, on découvre que derrière ces beaux sourires se cachent en réalité une vie de famille assez mouvementée. Il est vrai que, d’une certaine manière, Nicolaï Alekseï Potroïvski est né sous une bonne étoile notamment parce que ses parents étaient –et sont toujours- riches comme Crésus mais, d’un autre côté, être l’ainé d’une riche famille faisait de lui l’héritier direct de l’empire familial, un fardeau qu’il allait devoir supporté très tôt. Fort heureusement pour lui, la bonne étoile de Nikolaï se présenta également sous une autre apparence : celle de sa mère, Amélia, qui tenta plusieurs fois de raisonner son mari afin de lui faire comprendre que leur fils étaient encore beaucoup trop jeune pour s’intéresser à tout ça. Les choses se tassèrent quelque peu lorsque sa mère annonça à la petite famille qu’elle attendait un heureux évènement et comme n’importe quel enfant qui se respecte, Nicolaï s’inquiéta de devoir partager sa petite vie tranquille d’enfant pourri-gâté… Il semblait ne pas vouloir d’un frère alors, quel bonheur pour lui d’apprendre qu’il s’agissait d’une petite fille qui répondait au doux nom de Svetlana Ielena. Naïf comme il l’était du haut de ses 4 ans, Nicolaï avait cru –espéré, même- qu’un second enfant occuperait son père et l’inciterait à lui lâcher un peu la grappe concernant cette histoire d’entreprise d’import-export mais, ce ne fut malheureusement pas le cas. L’enfant ne tarda pas à comprendre que son père n’avait nullement l’intention de mêler Svetlana à l’entreprise familiale parce qu’elle n’était pas un garçon et que c’était une affaire « entre hommes », comme il le répétait. En fin de compte, Nicolaï aurait dû reconsidérer son souhait de ne pas avoir de frère, il aurait été sûrement tranquille si on lui avait collé un autre chromosome Y dans les pattes.

Il ne l’avouera jamais cependant, la naissance de Svetlana fut pour lui comme une révélation soudaine : sa mère serait moins présente à ses côtés et il allait devoir apprendre à gérer les exigences de son père, autrement dit, Nicolaï développa un don d’acteur et se mit à feinter son impatience de devenir le dirigeant de la société d’import-export des Potroïvski. Cela lui permit également de développer un côté protecteur envers sa jeune sœur et sa mère qu’il tentait au mieux de préserver des caprices de son mari en les reportant sur son fils ainé. Nicolaï avait appris très trop le sens du sacrifice, si l’on peut dire, il préféra sacrifier son enfance au profit d’une vie un peu plus sérieuse et dépourvue de cette innocente que l’on envie parfois aux enfants. En réalité, sous les airs de petit garçon égoïste qu’il se donnait parfois, Nicolaï se souciait beaucoup plus des autres et en particulier de sa mère qui avait tout mis en œuvre pour que –malgré ses responsabilités d’aîné- son fils ait une vie un tant soit peu normale. Du jour au lendemain, sa vie prit un nouveau tournant lorsqu’Amélia revint un beau jour avec un troisième enfant dans les bras, une autre fille qui répondait au nom de Nikita. Âgé de 6 ans, Nicolaï se souvint ne pas avoir posé de questions mais, avoir été déçu, il s’était rapidement désintéressé au nourrisson en marmonnant dans ses dents qu’il aurait souhaité un frère et on ne peut pas dire qu’avec le temps, l’opinion qu’il avait de sa sœur cadette s’arrangea… Bien au contraire ! Nicolaï était plus proche de Svetlana qu’il ne l’était de cette petite peste qui lui servait à présent de petite sœur et qui semblait se prendre pour la princesse des Potroïvski allant même jusqu’à menacer les employés de les faire virer au moindre désir non satisfait.

Nicolaï continua de contenir sa frustration de futur héritier mais, l’envie de prendre du recul se fit de plus en plus pressante lorsqu’il eut atteint l’adolescence. En prenant du recul, il s’était rendu compte qu’en plus de le privé de son enfance, Yuri n’avait pas l’intention de laisser un peu de liberté à son fils alors, forcément, les choses allèrent de mal en pis lorsque, âgé de seize ans, Nicolaï se rebella. Comme il fallait s’y attendre, sa mère tenta à de nombreuses reprises de faire tampon entre le père et le fils mais, le jeune garçon était plus déterminé que jamais à faire comprendre à Yuri qu’il en avait marre de passer après l’entreprise familiale. Autant parler à un mur, son père lui montra clairement qu’il n’en avait que faire des exigences de son fils alors, ce dernier décida de se faire comprendre d’une autre manière en brisant les interdictions imposées par son père, notamment en couchant avec une jeune fille à l’arrière d’une voiture, en enchaînant la tournée des bars, en vidant parfois celui de son propre père qui se rendait compte que la bouteille de vodka avait diminué de façon importante ou encore en empruntant la voiture de luxe de son paternel pour une virée qui se termina à l’hôpital ou à la casse pour la pauvre voiture. Il espérait sincèrement qu’en cumulant les conneries son paternel ouvrirait enfin les yeux mais, même si cela lui avait plu de rendre son père totalement fou, Yuri était un homme d’une ténacité déconcertante qui ne semblait pas vouloir lâcher son fils de sitôt.

Nicolaï se laissait aller dans tous les sens du terme, il changeait de petite amie comme de chemise et côté scolarité, la sienne était plutôt chaotique à cause de son manque d’assiduité manifeste. Pourtant intelligent, il semblait continuer à faire du zèle et c’est finalement son nom qui lui permis d’accéder à une prestigieuse université. C’était ça le problème, aussi loin qu’elle se trouvait, l’école lui avait ouvert ses portes uniquement parce qu’il était le fils d’un Potroïvski et non pour ce qu’il était alors c’est ainsi qu’à l’âge de 19 ans, après une énième dispute qui s’était terminé en une discussion entre Amélia, Yuri et lui qu’il fut convenu du départ de Nicolaï aux Etats-Unis afin de poursuivre ses études. C’est surtout grâce à sa mère que cette requête lui fut accordée mais, d’un autre côté, Yuri s’était aperçu que sa famille commençait à en pâtir des agissements de son aîné.

Prendre de la distance, voir du pays, cela lui fit un bien fou ! Dans cette université de Droit qu’il avait lui-même choisi, Nicolaï était Monsieur tout le monde, personne ne le connaissait comme étant le « fils de Yuri Potroïvski » mais, comme un simple étudiant Russe. C’est dans ce quasi-anonymat que Nicolaï étudia le Droit durant 5 longues années allant même jusqu'à parvenir à se débarrasser de l'accent Russe mais, à son retour dans son pays natal, les choses furent encore plus chamboulées qu’elles ne l’étaient auparavant. Tout d’abord, son père semblait avoir enfin compris le message que Nicolaï avait pendant des années essayé de lui transmettre et enfin, le comportement de cette belle jeune femme qu’était devenue Nikita. Si au début, sa sœur l'insupportait, voilà qu’à présent il se rapprochait d’elle et se surprenait même à vouloir la protéger. Curieusement, Nicolaï se sentait revivre, il pouvait enfin respirer et consacrer sa vie à ce qu’il lui plaisait vraiment sans que quelqu’un ne vienne lui mettre les bâtons dans les roues… Rien, sauf peut-être le cancer.

La nouvelle tomba un soir durant un repas de famille où Nicolaï avait très bien remarqué la triste mine de ses parents, il les avait alors questionné jusqu’à ce que Amélia cède en lâchant la nouvelle, Nicolaï resta interdit, tandis qu’autour de lui, les pleurs de ses sœurs résonnaient dans la vaste pièce à manger des Potroïvski. Son regard se posa ensuite sur Yuri qui tenta avec difficulté de se contenir à son tour, il voulait être fort pour eux et d’un hochement de tête, Nicolaï lui fit comprendre qu’il ne serait pas seul. Tandis que sa sœur cadette restait nuit et jour au chevet de leur mère, Nicolaï l’aidait de temps en temps et la réconfortait comme il le pouvait jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il avait tendance à voir sa sœur de manière un peu plus incestueuse. Le jeune homme nourrissait des sentiments qui allaient au-delà de la simple fraternité, des sentiments amoureux et cette perspective ne l’enchantait guère. Il se sentait honteux d’éprouver de telles choses envers Nikita et surprit même quelques regards et quelques gestes trahissant une certaine réciprocité mais, en plus de la barrière du sang, il y avait aussi celle de l’âge.

Cette première barrière fut brisée le jour où, sur son lit de mort, Amélia expliqua à Nicolaï que Nikita n’était pas sa sœur de sang mais, qu’elle avait été adoptée après qu’ils aient aidé leur mère, morte en couche et qu’ils n’avaient pas pu se résoudre à l’abandonner dans un orphelinat. Nicolaï n’avait pas eu le temps de lui faire part de son secret à lui, il avait simplement eu le temps de lui promettre qu’il veillerait sur ses sœurs avant qu’elle ne rende son dernier souffle.

Aujourd’hui, cela fait deux ans… Deux longues années que sa mère est morte en lui dévoilant le secret sur les véritables origines de Nikita, deux ans qu’il se refuse une relation avec celle qu’il aime –aussi étrange que cela puisse paraître- cependant, ce qu’il y a de plus fou dans cette histoire c’est qu’il y a quelques mois, Nicolaï et Nikita étaient à deux doigts de coucher ensemble.

FLASHBACK

En dehors du salaire –ce qui n’était pas un problème pour Nicolaï assis sur une belle fortune- le métier d’avocat semblait être une véritable aubaine. Le cabinet au sein duquel il travaillait était l’un des plus réputés de Moscou alors, forcément, cela signifiait beaucoup de clients donc, beaucoup de travail lui permettant ainsi de penser à autre chose qu’à ses problèmes personnels. De ce côté, Nicolaï savait parfaitement faire la part des choses, les soucis professionnels n’interféraient pas avec sa vie privée et vice-versa, important pour un avocat d’une telle pointure mais, une fois en dehors du travail, il sentait de nouveau cette épée de Damoclès planer au-dessus de sa tête comme une malédiction constante qui l’avait suivi pratiquement toute sa vie. Nicolaï avait fini par s’y habituer tant et si bien qu’il n’était plus surpris des péripéties qui pouvaient lui arriver entre temps, c’était un karma qu’il avait fini par accepter depuis longtemps déjà. Lorsqu’il eut quitté le travail, Nicolaï salua ses collègues et gagna rapidement le parking où était stationné une Audi R8 flambant neuve et importée d’Allemagne, un caprice de gosse de riche qu’il s’était autorisé après tant d’années à avoir sacrifié son enfance au profit des projets tracés par son paternel. Une fois à l’intérieur de l’habitacle, Nicolaï poussa un long et las soupir puis, posa sa serviette en cuir sur le fauteuil du passager avant, ôta sa cravate ainsi que les premiers boutons de sa chemise. Il n’aimait pas trop cette tenue de pingouin imposée, il préférait largement les tenues plus décontractées comme les T-Shirt de Led Zeppelin qu’il mettait lorsqu’il étudiait aux Etats-Unis ou la vieille veste en cuir qu’il avait racheté alors qu’il avait largement les moyens de s’en payer une neuve. Il claqua l’arrière de son crâne contre l’appuie-tête et ferma les yeux une fraction de secondes, le retour à la vie privée était toujours un moment peu agréable qui lui tirait une grimace. Nicolaï se posait toujours la question de savoir quand il déciderait enfin de dire à Nikita qu’elle n’était pas sa sœur. C’est sur cette pensée et après avoir recouvré ses esprits, que Nicolaï démarra et s’enfonça dans les méandres de la ville au trafic particulièrement danse à cette heure de la journée pour regagner son loft.

A peine fut-il arrivé que son premier réflexe fut d’ouvrir le réfrigérateur américain et d’en tirer une bière Baltika Krepkoe, 8% d’alcool au volume, le genre qui tape bien puis, se jeta sur le premier fauteuil du salon et alluma la télévision sans vraiment s’intéresser à ce qu’il y avait à l’écran. Complètement avachi, Nicolaï buvant sa bière à même la bouteille et posa ses pieds sur la table basse ce qui aurait fait bondir n’importe quel collectionneur tant l’objet en question coûtait une petite fortune. Il avait toujours été peu soigneux avec ses affaires, l’argent coulait à flot chez lui alors ça n’était pas un problème. Nicolaï finit par laisser tomber sa tête en arrière et s’assoupit. Il se réveilla une heure plus tard avec un léger torticolis qui l’obligea à se masser la nuque et son regard fut attiré par une présence qu’il reconnut comme étant celle de Nikita.


NICOLAÏ ♦ « Niki ? »

Il fronça les sourcils d’un air interrogateur, se demandant ce qu’elle faisait là.

NIKITA ♦ « Ne sois pas si étonné de me voir, Nicolaï. Tu m’as donnée les clés de ton loft et tu m’as envoyé un message pour me demander de venir, tu te souviens ? »

Nicolaï commença à chercher dans sa mémoire mais, renonça rapidement à l’idée lorsqu’un mal de crâne transperça sa tête avec une telle violence qu’il posa une main sur son front puis pinça l’arrête de son nez en poussant un gémissement de douleur.

NICOLAÏ ♦ « Ouais, c’est vrai. J’avais oublié. Désolé de t’avoir fait venir pour rien, ce n’était pas important et j’ai oublié de te décommander. »

NIKITA ♦ « D’accord… » dit-elle d’un air visiblement déçu avant de prendre place sur le fauteuil, les mains posées sur ses genoux.

Nicolaï fronça légèrement les sourcils, se demandant pourquoi elle s’installait alors qu’il lui avait demandé –de manière diplomatique- de retourner chez elle.


NIKITA ♦ « Tu sais quel jour on est ? »

NICOLAÏ ♦ « Bien sûr que je sais quel jour on est. A ton avis, pourquoi je m’enfile une Baltika à cette heure de la journée ? »

Nikita ne préféra pas relever, elle savait que son frère était toujours d’humeur exécrable à cette période de l’année. Nicolaï quant à lui, ferma les yeux une fraction de secondes en se passant furtivement une main sur le visage.

NICOLAÏ ♦ « Désolé. »

NIKITA ♦ « Pas grave, chez toi c’est une fois par an, chez moi c’est une fois par mois. »

Le regard de Nicolaï se posa sur celui de Nikita, tout sourire, bien que la situation ne s’y prêtait pas vraiment. Il avait pu remarquer qu’à chaque fois qu’elle souriait, de petites fossettes creusaient ses joues ce qui l’a rendait, d’après lui, encore plus craquante qu’elle ne l’était. Il ne put s’empêcher de l’imiter et de sourire à son tour avant que celui-ci ne s’efface lorsqu’il repensa au sujet de conversation initial.

NIKITA ♦ « Tu y es allé ? »

NICOLAÏ ♦ « Au cimetière ? Non, pas encore. »

NIKITA ♦ « Je vois… »

Le ton de sa voix déplaisait fortement à Nicolaï, il connaissait sa « sœur » assez bien pour savoir qu’elle était à deux doigts de craquer. Il se pencha donc pour attraper sa main par-dessus la table basse et l’obligea à le rejoindre sur le divan pour venir la serrer contre lui tandis qu’une main caressait ses cheveux blonds.

NICOLAÏ ♦ « Elle n’est pas morte, tu sais ? Elle continue à vivre dans nos souvenirs. »

NIKITA ♦ « Alors pourquoi tu ne vas jamais la voir ? »

NICOLAÏ ♦ « Parce que je ne veux pas que mon dernier souvenir soit une pierre tombale. »

NIKITA ♦ « Tu préfères garder la garder en mémoire sur son lit de mort ? Ils ont mis une très belle photo d’elle, tu sais … »

La mâchoire de Nicolaï se crispa autant aux paroles de Nikita qu’à cette petite voix brisée qui lui fendait le cœur. Il n’avait pleuré qu’une fois la mort de sa mère, lorsqu’elle s’était éteinte dans ses bras et depuis, il n’avait plus versé de larmes. Malgré sa grande force de caractère, il lui fut impossible de réprimer quelques gouttes salées, l’alcool ne l’aidant pas vraiment dans ce sens. Les larmes restèrent en bordure du canal lacrymal, comme s’il parvenait tout de même à les contrôler par la force de sa volonté à condition qu’il ne cligne pas des yeux, celles-ci rendaient son regard beaucoup plus brillant. Il se mit à déglutir avec tant de difficulté qu’il eut l’impression que sa gorge le brûlait et c’est à ce moment-là que Nikita se délogea de son étreinte pour se mettre de nouveau face à lui.

Nicolaï voyait que ses yeux étaient le parfait reflet du sien, il y lisait de la détresse, de la compassion et un amour jusque là réprimé. Doucement, son visage se rapprocha du sien, hésitant mais, en voyant que Nikita ne s’en détournait pas, il continua de l’approcher jusqu’à ce que ses lèvres finissent à quelques millimètres des siennes. Nicolaï les observa un moment et les pinça en même temps que celles de Nikita avant de finir par les toucher. Si au début ce baiser était tout ce qu’il y avait de timide et d’innocent, la température monta vite d’un cran. Sa respiration devenait de plus en plus saccadée au fur et à mesure qu’il découvrait les lèvres de Nikita et ses doigts curieux commencèrent à explorer son corps par-dessus ses vêtements avant de passer en-dessous pour explorer sa peau divinement douce mais, alors qu’il était sur le point de gagner son dos pour glisser la main sous la bretelle d’un autre bout de tissus, un flashback l’assaillit avec une telle violence qu’il ouvrit brusquement les yeux et se détacha soudainement des lèvres de Nikita.


NICOLAÏ ♦ « Je crois que j’ai trop bu, tu ferais mieux de partir. » lança t-il d’un ton froid en repoussant le corps frêle de la jeune femme blonde.

Nikita ne se fit pas prier, elle récupéra ses affaires et claqua la porte de son appartement tandis que Nicolaï optait pour une troisième bière bien fraîche. Depuis ce jour maudit, ils s’évitent soigneusement mais, d’un côté, il brûle d’envie de dire à sa sœur toute la vérité sur ce qu’il sait.


FIN DU FLASHBACK
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Nicolaï ♦ I can do anything, anything, anything I want.

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