JOURNALISTE . Nous avons aujourd'hui la chance d'accueillir une de nos plus grande fierté nationale. Bonjour Svetlana Ielena Potroïvskaïa.
SVETLANA . Bonjour. Appeler moi Sveta.
JOURNALISTE . J'irais droit au but en vous demandant pourquoi votre agence ne vous propose plus aucune contrat ? J'ai même entendu que Express considérait remplacer son égérie, donc vous !
SVETLANA . Me remplacer temporairement. Mon contrat avec eux n'est pas terminé, mais j'ai décidé de prendre une année sabbatique et avec l'accord de mon agence et de leurs responsables de com' ont a trouvé un accord.
JOURNALISTE . Il y a-t-il une raison ? Vos fiançailles avec l'acteur Kylian Anderson ?
SVETLANA . Je suis enceinte et je pense que dans ces moments là il n'y a qu'une chose à faire, rester auprès de ceux qu'on aime.
JOURNALISTE . C'est un scoop ! Qu'en dis votre famille ?
SVETLANA . Ils sont heureux. Mon père est très protecteur avec moi et parfois il peut paraitre un peu dur avec Kylian, mais ce bébé semble l'avoir apaisé. Il commence enfin à voir que je ne me suis pas entichée d'un américain justement parce qu'il était américain...
JOURNALISTE . Et Nikita et Nicolaï ?
SVETLANA . Euphoriques. Ils m'ont organisé une petite soirée le jour même ou je leur ai annoncé pour me faire boire ma dernière vodka. Une petite tradition familiale.
JOURNALISTE . Vous suivez donc les traces de votre mère en commençant une famille assez jeune.
SVETLANA . J'aimerai pouvoir le dire, mais je ne le pense pas tout de même. Elle nous a élevé dans une Russie abimée, notre nom ne lui permettait pas de faire des erreurs et elle a réussi d'une main de chef. Je préfère me dire que malgré les erreurs que je risque de faire, il y aura toujours quelqu'un avec moi pour m'aider à me rattraper.
JOURNALISTE . Je suppose que vous sous entendez Kylian en parlant de cette personne. On n'entends de plus en plus parler de lui ces derniers temps. N'est ce pas trop dur de le savoir sur son sol la plupart du temps ?
SVETLANA . Si, parfois je me dis que je devrais retourner m'installer à Los Angeles avec lui, mais je ne veux plus quitter ma Russie natale. En plus, il fait l'effort de revenir ici entre chacun de ses tournages alors je ne vois pas vraiment ce que l'on pourrait faire de plus. Il pense à tout, il m'appelle tous les soirs, m'invite à le rejoindre, il m'a même déjà fait le coup de revenir pour 5 heures. Vous connaissez beaucoup de personne qui ferait presque 60 heures d'avion pour venir dire bon anniversaire à leur copine avant de repartir ? Moi je n'en connais qu'un.
JOURNALISTE . L'amour donne des ailes apparemment.
SVETLANA . Il râle beaucoup, mais il est le meilleur lorsqu'il s'agit de me rendre heureuse.
JOURNALISTE . Et tout ça grâce à un Starbucks...
SVETLANA . Oui, c'est bien la première fois ou j'ai été heureuse d'avoir oublié mon portefeuille. C'est mon sauveur.
JOURNALISTE . C'est un peu la vie dont toutes les jeunes filles rêvent que vous nous décrivez là -
SVETLANA . Je vous arrête tout de suite. C'est une belle vie certes, mais à part les photos que je vais, je suis la fille la plus banale que vous pouvez trouver sur cette terre. J'ai grandi dans une famille normale, j'ai fait ma scolarité à Moscou, même mes 3 ans de comptabilité... j'ai peut être eu la chance de voyager grâce à mon métier, mais ce n'est pas ce que j'ai préféré.
JOURNALISTE . Et qu'est ce que vous avez préféré si je puis me permettre ?
SVETLANA . Jouer avec Nikita et Nicolaï lorsqu'ont été petits. On s'amusait beaucoup et sa apportait toujours le sourire à notre mère. Elle n'arrêtait pas de nous le raconter encore et encore lorsqu'elle... elle nous aimait plus que tout.
JOURNALISTE . Vous êtes donc une femme simple.
SVETLANA . Oui, pyjamas et chocolat au lit comme tout le monde.
JOURNALISTE . Pour finir, je vais vous demander de donner quelques conseils pour les jeunes filles qui voudraient se lancer dans le métier de mannequins.
SVETLANA . Tout d'abord se trouver une bonne agence, j'ai eu de la chance, car mon agence m'a trouvé, mais c'est un bon point de départ. Ensuite n'accepter que les contrats qui vous intéresse. Ce ne sera peut être pas des grandes campagnes dès le début, mais faire de belles photos pour des petites enseignes c'est toujours bon pour son book. Et surtout ne jamais tomber dans le vice, il y a toujours des pervers qui essayent d’embobiner les jeunes mannequins, surtout d'Europe de l'Est... Alors garder les cuisses fermées, la tête haute et persévérer.